L’avantage de ne pas être photographe lorsqu’on est parent, c’est que l’on prend des photos de son ou ses enfant(s) en tout temps. On ne se soucie pas de la qualité de la lumière, du flash qui s’allume automatiquement, de photographier avec son compact ou son smartphone. Personnellement, je n’y arrive pas… Quand la lumière est plate, ça ne me donne pas envie. Quand rien ne se passe , je ne vois pas l’intérêt de photographier et bien sûr, je n’ai pas non plus mon reflex en permanence dans la poche. (Il n’y est même jamais, je n’ai aucun pantalon avec des poches assez grandes!)
Et pourtant, en plus d’être une source d’inspiration intarissable, j’estime que quand on est passionné par la photographie, cela devient un peu un « devoir » de photographier les siens. Immortaliser le présent de ses enfants, c’est un peu contribuer à leur futur. Je ne pense pas que les photos reflètent la vérité. Surtout quand le temps à fait son oeuvre. Elles servent juste de point d’accroche à des souvenirs, des sensations, des moments ou même des époques. Dans dix, vingt ou même trente ans, si ces images réapparaissent, il sera difficile de les replacer dans le temps, de se rappeler du moment précis. Il ne restera que des bribes de souvenirs, des flashes provoqués par la collision entre la mémoire et de vieilles photos. J’espère juste que l’on se rappellera d’aujourd’hui comme d’une période prospère et heureuse.
J’essaie donc de trouver une nouvelle motivation, ou un nouvel exercice. Cette fois, j’ai simplement décidé de photographier mes petites princesses espiègles pendant une journée complète, du lever au coucher. Je n’ai pas chercher à mitrailler, juste à raconter une toute petite histoire comme j’aime tant le faire. (Pour les petits détails techniques, je me suis également limité à un seul objectif. Un 50mm f1.4 (sigma), ma dernière acquisition. Une focale avec laquelle j’ai beaucoup de mal, pas assez loin et pas assez près… Mais je commence à l’apprivoiser et l’apprécier.)
Voici donc l’histoire d’une journée racontée en images pour se souvenir dans dix, vingt ou trente ans…
by Twane
lemaire axel - Bonjour, de très bonnes photos qui feront de très beaux souvenirs, je me pose une question à quelle ouverture travailles tu car lorsque j’utilise mon 50 1.4 nikon en 1.4 l’un deux est net et l’autre commence à être flou ?
Twane - Merci c’est gentil! Pour cette série, j’ai du varier entre f1,4 et f5,6… La profondeur de champs dépend de la focale, de l’ouverture et la distance entre l’appareil et le sujet… C’est certain que si tu photographies deux personnes qui ne sont pas parfaitement dans le même plan, à pleine ouverture et de près, tu ne les auras jamais toutes les deux nettes! En plus,je ne sais pas avec quoi tu travailles, mais si c’est un APS-C, ton 50mm devient un 75mm et donc diminue encore la zone de netteté à faible distance!
lemaire axel - Merci de la réponse, je me doutais que le diaph avait changé notamment sur la troisième photo (en partant du haut) les deux yeux sont parfaits….. boitier un d4,mais je fais des essais en f 1.4 mais pas tjs content de la netteté, suis difficile j’aime bien avoir un visage net
Twane - Sur la troisième : f1,6 1/200ème 2000 ISO… La photo est prise vraiment de face, et j’ai de la chance, j’ai fait une fille avec les deux yeux dans le même plan! 🙂
C’est tout à fait possible d’avoir un visage net à F1,4… Au 50mm à 2m du sujet, la profondeur de champs est de 14cm…C’est plus que jouable!
lemaire axel - Excellent, merci pour tes infos…et on peut dire « bien travailler » pour ta fille…. lol. J’ai vu via un simulateur « depth of field ».. . j’ai fait quelques essais avec la mienne mais bcp plus près.
Twane - Peut être que ton 50mm a un souci de back/front focus aussi?! Et plus près ça devient de la macro! 🙂
lemaire axel - vais continuer mes essais, j’avais déjà songé à prendre le spyder lenscal
DEWEZ Anne-Sophie - Frais, doux, poétique à souhait, regards coquins pour on l’imagine de jolies coquines,… Bravo Twane! Hâte de découvrir les photos de mon frère et de Julie.